Depuis 2005, le collectif Zarmine scénographie des espaces dédiés aux publics, aux professionnels et aux artistes pour l’un des plus importants festivals de musiques actuelles d’Europe.
 
Contrainte, enjeu, pari : comment traduire, par des mises en scène d’espaces, vastes ou intimistes, bruts et gigantesques, l’armada des expériences sonores les plus novatrices accueillies par l’un des avant-postes d’observation et de découverte de la scène musicale à l’échelle mondiale ?
Inventer des volumes, des interstices dans ces volumes, créer des logiques de circulation de publics (60 000 personnes), concevoir les espaces des professionnels, symboliser et idéaliser les parcelles et lieux thématiques (restaurations, accueils, bars, lieux de repos ou de rencontres, d’information), convoquer et créer pour l’ensemble : des lumières, des sources, des objets, des ombres, des formes, des matériaux, des dispositifs pour faire du gigantisme (12000 m2 de hangars au Parc des Expositions de Rennes), des expériences intimistes ! Celles du regard, du mouvement et du déplacement, de l’abri, du plaisir.
Pour que se fabriquent des états en adéquation avec l’esprit des Transmusicales : états d’être, d’usage, d’appropriation, d’étonnements, accompagnant toutes les accessibilités possibles au projet artistique du Festival.
 
Les Transmusicales sont, par excellence, le terrain de l’expression de Zarmine  : contrainte des lieux, contraintes esthétiques, technologiques, contraintes budgétaires, contraintes des foules et de la diversité des publics, contraintes de sécurité, …
De ces contraintes nait la créativité de Zarmine, dans un  projet qui est l'occasion de mobiliser toutes les forces vives, talents et technicités du collectif : peintres, constructeurs, monteurs, vidéastes, éclairagistes, couturiers, régisseurs...
Une équipe d'une trentaine de personnes, qui accueille à chaque fois dans son laboratoire de fabrication des bénévoles encadrés.
 
C’est en totale complicité avec les équipes des Transmusicales que Zarmine redéfinit à chaque édition, l’état de ses forces, sa liberté conceptuelle, la quête des matériaux, la question de la création, l’architecture du visible et toutes les peaux de la lumière.