À partir d’une commande de Rennes Métropole, Zarmine s’est emparé d’un cahier des charges parsemé de contraintes, spécifiques, avec jubilation.

Enjeux, pari :

1/ Un centre ville historique, piéton. 2/ Une installation éphémère, estivale, qui dure 2 mois. 3/ Devoir renouveler et rénover un projet préexistant (10 ans d’existence) sans le bouleverser. 4/ Créer l’installation à partir d’objets, de conditions de circulation et de matériaux imposés (une cabane, des palmiers, un plancher, etc.), pour mettre en scène 300 transats.

 

Ce qui s’est traduit par la création de deux palmeraies, faisant des palmiers considérés jusque là comme simples décors inertes et banalisés, un nouvel oasis, un havre vivant et le cœur du dispositif, pour des appropriations populaires multiples. 

 

La scénographie de ces palmeraies conjuguée à l’effet produit par les 300 transats, les velums, les mobiliers choisis, a mobilisé  la population qui s’est emparée de tous les éléments et du concept pour en faire sa destination de rencontre et d’échange, dinatoire, de pique nique, de causeries, de sortie, de halte, familiale, solitaire ou amoureuse. La trame du projet étant traversée par le bayadère, cette rayure typique du Transat, pour concrétiser la réflexion du collectif sur la gaité, l’esprit de l’été, la détente, la vacance volontaire, la suspension du temps…

En parallèle à la réalisation de l’événement, en continuité et pour une cohérence globale, l'identité visuelle a également été refondue, traversée elle aussi par le bayadère et l'imagerie vintage "Transat", autre axe de travail du collectif.